Coupe du Monde de la Pâtisserie

1 pâtissier, 1 chocolatier et 1 glacier, 22 équipes originaires du monde entier disposeront de 10 heures pour fabriquer 12 desserts à l’assiette, 3 entremets au chocolat, 3 entremets glacés aux fruits et 3 pièces artistiques en sucre, en glace hydrique sculptée et en chocolat. Fondée par Gabriel Paillasson, la Coupe du Monde de la Pâtisserie s’annonce comme un événement éblouissant de créativité tant sur le plan gustatif qu’artistique. Remise des prix, lundi 23 janvier 17 h 30.

Le nouveau règlement aura-t-il un impact sur le travail des candidats ?

« L’obligation de réaliser un moulage en creux pour le chocolat et le sucre est dans la droite ligne de l’engagement du concours pour l’économie de produits. La conséquence est que la réalisation des sculptures va être plus compliquée et que les équipes devront adapter leur façon de travailler les matières. La fleur en sucre imposée permettra de découvrir comment cette technique est interprétée selon les pays. »

Quelles sont les principales évolutions de la pâtisserie au niveau mondial ?

« La principale tendance est la prise de conscience des pâtissiers internationaux que le travail sur le goût doit l’emporter sur le visuel. Ce qui implique que le sourcing des matières premières doit être réinventé : il faut choisir un bon beurre, une bonne crème, des fruits avec du goût, du chocolat de qualité. On constate aujourd’hui également un retour vers les classiques inspirés de la pâtisserie française. »