Etude de cas
Comment l'atelier Papilles s'empare des solutions digitales sur le marché ?
Guillaume Lopez-Marcoux, le fondateur de l’atelier Papilles, ne manque pas d’idées pour faire prospérer son réseau. À la tête de trente établissements, le dirigeant s’est largement emparé des solutions digitales accessibles sur le marché. Voici quatre domaines dans lesquels il a gagné en temps et en efficacité…
1. Planning et gestion du personnel
Élaboration des plannings de travail, gestion automatique des déclarations d’usage lors de l’embauche d’un salarié, stockage des contrats de travail, historique des heures générées… sont ici gérés hors établissements. Via une application mobile, les collaborateurs accèdent, sur leur téléphone, à leur planning (envoyé une semaine à l’avance) et peuvent y indiquer les heures réalisées, le tout étant validé par leur responsable. L’expert-comptable n’a plus qu’à se connecter directement à l’outil pour établir les bulletins de salaire. Souplesse, fluidité et transparence permettent à chacun de mieux s’organiser entre temps de travail et vie personnelle.
>> La solution utilisée : Combo, le service RH externalisé
2. Gestion des approvisionnements
Depuis déjà 18 mois (des précurseurs, donc !), un outil basé sur l’intelligence artificielle est connecté au système d’encaissement de chaque magasin (où sont implémentés toutes les fiches techniques et les produits utilisés au gramme près). L’outil va ensuite se servir de ces données pour aller récupérer ses "data" propres (hier, la semaine ou le mois dernier, l’année précédente à la même période, tant de matières ont été consommées…).
L’algorithme va se nourrir de toute l’antériorité des performances, par magasin, puis de facteurs extérieurs (prévisions météo, grèves annoncées, événements sportifs d’ampleur…) pour fournir une approche prédictive des volumes qui seront consommés la semaine suivante et donc qu’il faut commander (en tenant compte des jours de commande ou de livraison, des tailles de contenants – qui diffèrent d’un magasin à l’autre –, des DLC, des rotations de chaque produit). Gains : 4 heures par semaine et plus de gaspillage alimentaire ("la trésorerie reste en banque et non dans les chambres froides, voire à la poubelle").
Aujourd’hui, grâce à leur propre centrale d’achats, une livraison hebdomadaire par établissement est l’usage (contre 4 à 5 précédemment) : une belle réduction côté coûts de transport, mais aussi empreinte carbone. Une démarche novatrice et économiquement rentable : en 2023, 2% de marge brute ont été récupérées sur les 30M€ de CA générés.
>> La solution utilisée : Inpulse, la prédiction basée sur l’intelligence artificielle
3. Fidélisation client
Cet outil, connecté lui aussi au système d’encaissement, prend la forme d’une tablette fixe, côté client cette fois. Quand celui-ci vient pour la première fois, il est invité à renseigner son numéro de téléphone et devient ainsi "fidèle" d’atelier Papilles.
À chacune de ses visites, il va dès lors cumuler des points en fonction de ses achats (lui donnant droit à des produits offerts…) et répondre à d’autres questions (sexe, âge, habitudes de consommation…). Une fiche client hyperrenseignée est ainsi créée, sans mettre à contribution les collaborateurs.
En cours de développement d’ici 2025 : le wallet, sorte de portefeuille virtuel, complété d’un système d’intelligence artificielle permettra au client d’être reconnu par le biais d’un QR Code sur son téléphone. Via des push SMS personnalisés, sur la base de ses habitudes et des horaires de consommation constatés, l’atelier Papilles pourra lui faire des recommandations personnalisées.
>> La solution utilisée : Hey Pongo, pour transformer chaque visite en relation solide
4. Autocontrôle de l’hygiène et de la réglementation
L’ensemble du plan de maîtrise sanitaire (PMS) est implémenté dans des tablettes tactiles, fixées dans les laboratoires et munies d’appareil photo et d’imprimante. Les protocoles de réception de marchandises et leur stockage dans les règles de l’art sont optimisés (prise de température, photo de l’étiquette des produits puis impression d’une étiquette qui va permettre de voir rapidement l’identité du livreur, la DLC primaire…).
Fini les classeurs "physiques" remplis d’étiquettes découpées puis collées à la main ! Toute la traçabilité est hébergée dans un "cloud" (espace de stockage virtuel). Pour le suivi quotidien du nettoyage, un organigramme des tâches est à disposition des équipes : qui doit nettoyer quoi, quand, avec quel produit et quel matériel…
>> La solution utilisée : ePack Hygiene, l’innovation ludique zéro papier