Embaucher un apprenti : plus que jamais le bon moment !

Recruter un apprenti vous titille mais vous hésitez encore ? Pour achever de vous convaincre, voici quelques réponses aux questions que vous vous posez – peut-être – encore…

1. Est-il toujours temps d’embaucher ?

C’est même le meilleur moment ! Les centres de formation (CFA) fonctionnent dans l’optique de la rentrée, en septembre, mais peuvent accueillir à tout moment un apprenti. Plus le jeune démarre tôt dans l’entreprise, et donc dans le CFA, plus il acquiert toutes les compétences et suit correctement les référentiels des diplômes.

En ce moment, les CFA organisent beaucoup d’opérations pour mettre en relation candidats et employeurs. Une bonne façon de trouver la perle rare, surtout dans les métiers de la boulangerie-pâtisserie où les candidats sont très recherchés.

2. Quels sont les préalables pour recruter ?

Définissez vos besoins, les missions que vous voulez lui confier, pour savoir quel profil rechercher.

En parallèle, prenez contact avec le CFA de votre territoire pour connaître les diplômes proposés, le fonctionnement d’un contrat d’apprentissage (rythme de travail, périodes d’examens…).

Déterminez ensuite qui sera le maître d’apprentissage dans votre entreprise : vous ou l’un de vos collaborateurs. Conditions requises : détenir un diplôme dans le métier, être majeur et surtout volontaire pour s’acquitter de cette responsabilité, loin d’être anodine et forcément un peu chronophage.

La relation avec le CFA est également primordiale et prend, là aussi, un peu de temps. Un livret d’alternance numérique, sorte de cahier de liaison permanent avec l’entreprise et le jeune, vous guidera (avancement de la validation des acquis, difficultés éventuelles relevées par l’entreprise ou l’apprenti, notes, commentaires des professeurs…). Le suivi doit être régulier avec un objectif majeur : que l’apprenti obtienne son diplôme.

3. Quels sont les avantages ?

Ils sont multiples et dépendent des profils des maîtres d’apprentissage : certains veulent transmettre et pérenniser leur savoir-faire, d’autres trouver de futurs collaborateurs ou repreneurs formés à leurs méthodes de travail…

Retenez surtout qu’embaucher un apprenti coûte peu, d’autant plus avec l’aide gouvernementale de 6.000 € versée la première année, dès la signature du contrat. Et qu’il est toujours possible de mettre fin à cet engagement (après une période d’essai de 45 jours) ou de mobiliser un médiateur de l’apprentissage en cas de difficultés entre vous et l’apprenti. Rien n’est irrémédiable !

4. Comment préparer l’arrivée de l’apprenti ?

Avant même l’embauche, il est essentiel que le maître d’apprentissage participe aux entretiens de recrutement pour éviter les ruptures prématurées.

La notion de feeling est très importante car le jeune devra être mentoré et accompagné au quotidien.

Préparez correctement sa venue dans l’entreprise. S’il ne trouve ni ustensile, ni tenue et qu’aucune mission n’a été prévue, cela peut augmenter son inquiétude, lui qui découvre le monde du travail. Rien de pire que de se sentir de trop dès son premier jour !

Fournissez-lui aussi des informations de base en amont : comment se passe la pause déjeuner, les horaires d’arrivée et de départ…

Chaque collaborateur peut aussi prendre un petit temps pour échanger seul à seul avec lui pour briser la glace, expliquer son poste et le rassurer.