Des chocolats artisanaux bio et gourmands

Créé en 2015 par Carine Dhers, Mon jardin chocolaté est la première chocolaterie artisanale, bio et solidaire de Paris.

Labellisée bio par Ecocert, la chocolaterie a pris son envol cette année malgré la crise sanitaire dans le 14 arrondissement de la capitale. Carine propose des chocolats équitables aux plantes, aux fruits et aux graines du jardin.

Tous les chocolats sont bio, sans conservateur, ni arôme ajouté et ni gluten. « L’objectif est que les consommateurs se fassent plaisir tout en se faisant du bien. Les matières premières sont issues de l’agriculture biologique et le chocolat du commerce équitable », explique la chocolatière.

Chaque semestre, deux nouveaux chocolats éphémères sont créés. Les recettes sont simples et allient toujours le chocolat avec des produits du jardin : plantes (le romarin), fruits de saison, graines (courge) ou les épices (graines de coriandre).

Chocolat équitable

La chocolatière fait appel à un panel de goûteurs pour sélectionner les nouveaux chocolats qui seront commercialisés. Toutes les recettes sont exclusivement enrobées de chocolat noir.

À l’extérieur, un habit croquant de chocolat noir bio 70 % d’Équateur donne de la longueur en bouche.

À l’intérieur, soit un cœur croustillant composé de fruits secs caramélisés finement broyés et de chocolat pour les pralinés, soit un cœur fondant, mélange de pulpe de fruits ou de crème infusée et de chocolat pour les ganaches.

Carine Dhers a fait le choix d’un chocolat équitable issu de petites coopératives où les conditions de vie des planteurs sont une vraie préoccupation pour elle. Le chocolat noir est fabriqué à partir de cacao d’Équateur.

Le chocolat au lait à partir de cacao de République Dominicaine. Le cacao est transformé en chocolat en France avant d’être utilisé pour élaborer ses recettes.

Démarche éco-responsable

La solidarité étant au cœur des valeurs de la chocolaterie Mon jardin chocolaté, Carine Dhers recrute son personnel avec des associations spécialisées en réinsertion professionnelle.

Elle leur propose une étape professionnelle avant leur retour à l’emploi sur le marché du travail. Ils sont chômeurs de longue durée, sans domicile fixe, demandeurs d’asile en insertion, etc. Les chocolats sont vendus dans des boîtes en carton recyclé et réalisées par des travailleurs handicapés mentaux de l’Esat Jean-Moulin.

Au-delà de l’aide à l’accès à l’emploi, la chocolaterie apporte de l’aide sociale par le travail.

« J’aime transmettre ma passion pour ce travail. Hormis de grosses périodes chocolatées (Noël et Pâques), j’ai l’habitude de prendre le temps de recevoir des profils atypiques comme les autistes, les handicapés moteurs pour leur permettre de découvrir les dessous du métier de chocolatier », explique Carine Dhers.

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