Ange maintient le prix de ses produits phare

Une période de crise est faite de risque et d'opportunités : selon ses positions et la santé de son entreprise, il est possible d'en tirer parti en affirmant ses qualités... ou bien de risquer le déclassement, du fait d'une fragilité déjà marquée par le passé.
Le réseau de boulangeries ANGE, qui revendique le titre de deuxième boulanger de France avec ses 207 implantations, compte aujourd'hui s'imposer comme un véritable rempart contre l'inflation en maintenant le prix de plusieurs de ses produits phare, ainsi que son dispositif de promotion permanente.

Ainsi, la baguette ANGE reste à 1 euro et sa formule 3+1 est préservée, de même que le prix du pain au chocolat et du croissant à moins de 1 euro. Autre marqueur prix apprécié par les clients à l'heure du déjeuner, un menu Eco à moins de 5 € avec trois composantes (sandwich, dessert, boisson) sera toujours d'actualité.
Pour y parvenir, l'entreprise s'appuie sur son organisation en réseau et l'achat de blé labellisé Agri-Ethique, qui lutte contre la spéculation pour une juste rémunération des agriculteurs. Cela permet d'absorber en partie la hausse des prix du blé, particulièrement marquée depuis le début de la crise ukrainienne. L'engagement sur 3 ans pris avec les agriculteurs se révèle aujourd'hui très utile, alors même que l'enseigne avait payé plus cher que la moyenne du marché auparavant.
Malgré tout, les coûts de l'énergie, des emballages et autres matières premières n'affichant pas la même stabilité, ANGE devra contrôler "les dépenses superflues" et composer avec l'impact sur sa rentabilité, comme l'explique François Bultel, Président et co-fondateur de ANGE.

Cet engagement en faveur du pouvoir d'achat des français ne devrait pas passer inaperçu et contribuer à développer la part de marché du réseau, qui accueillera cette année 30 nouvelles ouvertures.