Tendance
Le sans gluten en France
Le secteur du sans gluten enregistre en France une très forte progression depuis cinq ans et les analystes misent sur un taux de croissance annuel moyen de +11 % jusqu’en 2018. On estime aujourd’hui que seules 10 à 20 % des personnes atteintes de la maladie cœliaque sont diagnostiquées. L’unique traitement consiste à suivre un régime sans gluten à vie. De plus, la consommation sans gluten concerne également certaines personnes non diagnostiquées cœliaques qui suivent un régime sans gluten par choix ou parce que cela améliorerait leur bien-être. Le régime sans gluten est une tendance de fond. Au-delà des patients atteints de la maladie cœliaque, il est adopté par de plus en plus de consommateurs. Certains cas négatifs au test de la maladie présentent des symptômes similaires (troubles gastriques, fatigue, déprime, douleurs articulaires), sont uniquement soulagés par la suppression du gluten dans leur alimentation. Cela va de l’intolérance au gluten à la sensibilité. D’autres consommateurs font également le choix de ce régime, en évoquant un meilleur confort de digestion, une diminution des ballonnements, un regain d’énergie, une réduction des migraines, etc. Le mode de consommation sans gluten est ainsi adopté par des sportifs estimant qu’il leur permet d’améliorer leurs performances.
Faciliter le crédit aux artisans
Carole Delga, secrétaire d’État chargée au Commerce, à l’Artisanat et à la Consommation, a lancé la nouvelle offre Garantie Relais de la Siagi pour faciliter l’octroi de crédits à court terme aux artisans et entreprises de proximité. Société de caution mutuelle de l’artisanat et des activités de proximité, la Siagi garantit aux banques les prêts qu’elles accordent aux entreprises de moins de 50 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel ou le total du bilan annuel n’excède pas 10 millions d’euros. Cette offre aura un double objectif : faciliter le refinancement d’actifs ayant été autofinancés (aider les entreprises dont la capacité d’autofinancement s’est épuisée, à reconstituer leur trésorerie) et se substituer aux garanties personnelles (la cession par un associé de ses parts ou actions ne devra pas pénaliser le financement de l’entreprise).