A Cormontreuil, la Case à Pain s'est mise en 4... jours de travail

Moins de stress et plus de bonheur. Le constat décrit par Florian Botte, directeur des Ressources Humaines du réseau de boulangeries rémois Case à Pain, pourrait séduire plus d'un collaborateur. L'enseigne fondée en 1999 par Nabil Sbaï continue d'affirmer ses engagements en terme de Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE), déjà reconnus par une victoire au lauréate du concours RSE Grand-Est et Grand-Reims en 2021 : elle a déployé au sein de son point de vente de Cormontreuil (51) une organisation basée sur le principe de 4 jours de travail et 3 jours de repos pour chaque salarié.

Des bénéfices rapides

Ce dispositif trouve un écho grandissant dans les entreprises, touchées pour beaucoup par des difficultés de recrutement chroniques et un manque d'attractivité sur certains métiers, tels que la vente. En boulangerie, de telles initiatives demeurent rares, étant particulièrement complexes à mettre en oeuvre au sein de petites structures aux effectifs limités.
Chez Case à Pain, les effets de la nouvelle organisation se sont faits sentir rapidement, avec des "résultats positifs" que détaille Florian Botte sur le réseau social LinkedIn. L'amélioration de la cohésion d’équipe est le premier bénéfice cité, tandis qu'un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle se développe également. 

Cela entraine toutefois un accroisement du temps de travail journalier, pour demeurer en phase avec les impératifs de productivité d'une boulangerie artisanale. A présent, l'entreprise champenoise ambitionne de déployer cette organisation dans les huit autres boutiques que compte l'enseigne... pour toujours mieux répondre à la mission qu'elle s'est attribuée "Procurer ensemble, aujourd’hui et demain, petits et grands plaisirs gustatifs avec des produits sains et équitables".